Argumentaire

Colloque international

Organisé par le CIRPaLL (Université d’Angers), le CREN (Le Mans Université) et ESO (Université d’Angers)

F/francophonies en contextes universitaires et diversités de l’ailleurs : langues, mobilités, (trans)formations, identités

4 et 5 avril 2024

Université d’Angers (Campus de Belle Beille)

 

« Partir », « traverser », « aller se chercher », scruter d’autres horizons …, voilà quelques formulations de l’ailleurs perceptibles en francophonies, avec un regard lié à la distance géographique. Dans cette optique, l’expérience de l’ailleurs est prioritairement envisagée à partir de la migration. Migrer équivaut alors à un déplacement dont l’individu est le principal acteur. Cette orientation géographique structure plusieurs travaux sur les questions migratoires. En sociologie, notamment, Fassin (2012) aborde la question de l’ailleurs en l’inscrivant dans un rapport avec un ici, faisant ainsi ressortir deux espaces marqués par des « frontières extérieures, frontières intérieures ». Si les frontières externes reposent sur un fondement matériel, territorial (entre pays), les frontières intérieures sont symboliques, se construisent entre groupes sociaux et concernent les (groupes d’) individus. En sociolinguistique, Calvet (2000 : 11) mobilise le même principe pour distinguer la « migration monogénétique » de celle « polygénétique » dans les situations plurilingues africaines en particulier. Dans la première, les migrants viennent d’une contrée locale, avec parfois une légère variation linguistique dialectale. Quant à celle polygénétique, elle comprend deux formes : la polygénétique exogène (les migrants viennent de l’extérieur du pays), et celle polygénétique endogène (les migrants venant de « différents points du pays »).

Ce qui semble dominant dans les travaux c’est la recherche des multiples raisons des déplacements, la compréhension des modalités de leur mise en œuvre (Lima et Picard, 2014) ou bien des profils des migrants (Withol de Wenden, 2013). Parfois également a été interrogée la réorganisation du tissu urbain à laquelle conduisent ces expériences, notamment sous l’angle de la motilité (Kaufmann, 2000). Ces éléments de problématisation du déplacement reposent sur des rencontres avec l’ailleurs, impliquant une expérience de rupture et la recherche de nouveaux repères. Ces derniers sont professionnels, personnels et sociaux, ce qui engage à une réflexion sur les dispositifs d’accueil des migrants ainsi qu’à leur intégration dans les situations d’arrivée (Bruneau, 2015). 

Une de ces situations est l’université, pour des « migrants » qui arrivent à partir de projets formatifs.  Le vocabulaire fréquemment convoqué dans ce cadre est toutefois celui de la mobilité[i]. Associé au qualificatif « universitaire », il permet de rendre compte de déplacements à/de l’extérieur et à/de l’intérieur. Ceux caractérisés comme externes portent sur la mobilité internationale et concernent soit des réseaux et dispositifs internationaux (Campus France par exemple qui développe des outils susceptibles de mieux accueillir les étudiants[ii]), soit des partenariats entre établissements d’enseignement supérieurs de différents pays. Ceux perçus comme intérieurs concernent les déplacements d’étudiants entre des universités d’un même pays (Baron et Perret, 2005). Pour les universités, la mobilité, notamment quand est mis en scène le public francophone, s’inscrit dans des stratégies d’internationalisation dont un des buts est d’assurer une visibilité de l’université dans la dynamique mondialisée (Laforest et al, 2015). La mobilité d’étudiants ou bien de chercheurs permet d’alimenter les formations, d’élaborer des conventions et partenariats, avec un ancrage géographique et parfois communautaire.

Quand l’ailleurs est abordé, notamment sous l’angle de la francophonie, cela l’est par une problématisation du français comme un « moteur de croissance » (Attali, 2014). Au Canada, par exemple, la francophonie entre dans la stratégie d’internationalisation de l’université, tout en faisant écho à l’objectif de prise en compte de la diversité linguistique et culturelle. On l’aura compris, c’est une orientation gouvernementale qui est ici priorisée, laquelle vise l’épanouissement de communautés locales en même temps qu’une ouverture vers les « cultures francophones du monde »[iii]. La perspective générale qui structure ces actions reste institutionnelle et diffusionniste (Chaudenson, 2007).

Ces acteurs de la vie universitaire sont pourtant des personnes, inscrites dans des dynamiques de rencontres dans lesquelles l’ailleurs apparaît prioritairement comme une expérience de l’altérité. Les récits construits et les imaginaires sur lesquels ils reposent révèlent le regard porté sur l’ailleurs, auquel on n’a accès qu’à travers une prise en compte du regard sur autrui, un regard qui nous transforme en conséquence. Nous pensons qu’il serait important d’explorer ces traductions de l’ailleurs francophone dans nos universités. Qu’elles concernent les étudiants ou des enseignants-chercheurs, les expériences de mobilités universitaires entraînent, à divers degrés, des redéfinitions identitaires, parfois profondes, et diverses expériences d’acculturation, avec des rencontres de langues différentes. Ces rencontres sont potentiellement et diversement conflictuelles, et portent parfois en elles une violence symbolique, fruit de la domination / minoration exprimée ou non mais néanmoins ressentie et intériorisée sous des modalités variées (Leconte, 2018).

Migrations et frontières s’inscrivent ainsi dans des relations transverses à l’ailleurs. Outrepassant la dimension géoculturelle vers le symbolique et l’ontologique il (dé)place les perceptions et projections de sens (de soi et de l’alter) dans l'expérience intime et conjointe de l'altérité (Ouellet, 2003). L'objectif visé dans ce colloque est, dans cette logique, d'aborder la thématique de la francophonie (dans sa dimension institutionnelle et expérientielle) sous l'angle de la diversité des « ailleurs » (ses traductions, ses conséquences, la place de l'altérité) qui se rencontrent dans nos universités, au travers des expériences de mobilités, échanges, partenariats, participant de la dynamique de la vie universitaire et lieux particuliers où se nouent des formes diverses de relations au français.

La perspective de la réception (Robillard & Feussi, 2017) constitue en ce sens une entrée féconde pour questionner ces expériences francophones tissées dans le cadre universitaire et conçues comme autant d’ailleurs expérientiels de rencontres et compagnonnages divers, vécus au travers des cheminements formatifs, sociolinguistiques et socio-identitaires. Au renversement fondamental du point de vue diffusionniste institué par la mise en exergue du point de vue de la réception, fait suite une conception renouvelée de celle-ci, prenant appui sur l’ailleurs, compris comme voie de décentrement et de pluralisation des sources de réceptions du français et des expériences relationnelles diversifiées qui en découlent.

Trois axes principaux, non exclusifs, se dégagent du cadre thématique esquissé pour l’orientation des réflexions de ce colloque.

Axe 1 : Internationalisation des universités : les non-dits de la réception institutionnelle

La stratégie internationale pour la langue française, portée par la France, s’appuie sur l’enjeu ambitieux, assumé comme tel, « de faire du français, qui est déjà la 5ème langue la plus parlée sur la planète et dont les locuteurs sont de plus en plus nombreux, l’une des grandes langues-monde de demain et un atout dans la mondialisation »[iv]. L’internationalisation de l’enseignement supérieur, mot d’ordre des universités depuis une dizaine d’années, entre pleinement dans ce cadre stratégique, encourageant explicitement les établissements français d’enseignement supérieur « à développer leurs partenariats avec les établissements étrangers »[v].

Cette conception diffusionniste, top down, de la politique linguistique française, sous-jacente aux dynamiques de mobilités en contexte universitaire, comporte toutefois un certain nombre de points aveugles qu’il nous semble important de questionner sur le plan, notamment, des enjeux sociolinguistiques et conséquences socio-identitaires. Entre autres questions qui peuvent se poser, celle de la place et du statut conféré à l’anglais dans l’enseignement supérieur et la recherche, à la fois prétexte et fossoyeur en puissance du plurilinguisme : prétexte en tant que conséquence de la décentration monolithique du français et donc de l’ouverture à la pluralité linguistique (choisie ?) ; fossoyeur rendant potentiellement caduque la diversité inhérente au « pluri ». En effet, et pour paraphraser le propos localement célèbre d’un sociologue acadien : si tout le monde, en raison de son bi-plurilinguisme, parle anglais, les autres langues ne sont plus nécessaires[vi]… En ce sens l’épisode récent du projet de certification en anglais des étudiants licenciés, comme condition de diplomation dans les universités françaises[vii], n’est-elle pas hautement symbolique et symptomatique de la prédominance de l’anglais dans le prisme mondialisé, moteur de l’internationalisation des universités et de la politique francophone à laquelle elle participe peu ou prou ?  Quelles places réserver à la diversité linguistique et culturelle dans un tel environnement ?

Axe 2 : (Trans)formations, identités, appropriations :  diversités expérientielles des ailleurs, diversités des réceptions

Questionner les dynamiques francophones en contextes universitaires (Bel, 2017), dans leur ancrage mondialisé, implique également de considérer la mobilité et les expériences de l’ailleurs qu’elle induit, sous l’angle des parcours socio-identitaires. Ces parcours s’inscrivent dans des cadres formatifs constituant des lieux de rencontres et de tissage d’expériences croisées (projets de formation, projets professionnels, projets de vie familiaux, etc..) entre différents publics. Quels imaginaires drainent ces cadres formatifs, des ici, réceptacles et points de croisements de divers ailleurs, sources et points de projections vers d’autres ailleurs ? Quelles compréhensions et prises en compte des différences interculturelles dont le milieu universitaire est porteur ? Celui-ci n’échappant pas à l’empreinte idéologique de la pression normative du français générant face et à l’ombre de la langue/variété légitime (Boudreau 2016) des postures prescriptivistes (Klinkenberg 2001, Lodge 1997) et sentiments d’insécurité linguistique (Francard 1993, Bretegnier 1999), quels rapports au français et aux autres (en) langues (Debono, 2010) s’y établissent ?

Cet axe de réflexion invite donc plus spécifiquement à interroger les diversités expérientielles : des parcours sociaux, formatifs et transformatifs ; des altérités (y compris intersubjectives) dont ces parcours sont porteurs, l’ailleurs n’étant pas toujours l’extranéité d’un hors-soi mais pouvant aussi venir de soi-même et constituer un autre moi (Ricœur, 1990) ; des réceptions de sens, produits, perçus, appropriés, de manière située.

De la conception renouvelée de la perspective de la réception du français en francophonies, des autres, des autres (en) langues, des phénomènes sociaux et du monde plus globalement, découle ainsi l’importance de prendre en considération des « orientations appropriatives de la diversité » (Castellotti, 2017) et des ailleurs dont elle est irriguée.

Axe 3 : Enjeux sociétaux et épistémologiques : les ailleurs du sens

Dans la conception husserlienne des mondes étrangers, l’ailleurs apparaît comme un ensemble d'horizons d'expériences possibles, qu'il m'est possible de m'approprier[viii]. Du point de vue de l’épistémologie de la recherche, l’ailleurs renvoie également à l’ailleurs en/des sciences, c’est-à-dire au principe du décentrement consubstantiel au processus de la compréhension et à la diversité des réceptions du sens des autres et des enjeux de ce qui fait science. La compréhension, résultante de ce qui fait sens, procède donc d’une appropriation du sens perçu. « Le fait d’être divers ne la rend pas impossible, mais jamais non plus certaine : c’est à partir d’un « conflit des interprétations » (Ricœur, 1969) que ce projet peut être envisagé. » (Castellotti, 2017 : 51) 

Quelles conséquences peuvent-être envisagées de la prise en compte de cette conceptualisation des ailleurs du sens et des sciences, ainsi que de leurs réceptions dans les cadres des dynamiques relationnelles sociétales et champs d’interventions liés aux diversités sociolinguistiques et interculturelles ? Cela ne pourrait-il pas conduire à réfléchir à d’autres épistémologies, à des ailleurs de la science, légitimés par une prise en compte de dimensions (très souvent implicites) éthiques et politiques ?

Dans les contextes universitaires francophones, les voix et voies de l’internationalisation et l’interdisciplinarité, mantras renouvelés de ces dernières années, posent en toile de fond le problème des rapports aux langues et de la place/conception du plurilinguisme dans les formations et dans la recherche. Ces questions sous-tendent un enjeu fondamental pour l’intégration des acteurs universitaires, quels que soient leurs parcours, dans une société-monde travaillée par des formes de « super diversité » (Vertovec, 2006) et la nécessité, politique et épistémologique, de (re)penser les relations sociales à l’aune de ces pluralités/hétérogénéités sociolinguistiques et interculturelles.

 

Repères bibliographiques

Attali Jacques, 2014, La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable, Rapport à François Hollande, Président de la République française, Direction de l'information légale et administrative, Paris, 2014 ISBN : 978-2-11-009886-3.

BaronMyriam et CathyPerret, 2005, « Mobilités étudiantes et territoires universitaires : vers une uniformisation des pratiques ? », Espace populations sociétés, 2005/3, pp. 429-442.

Bel, David, 2017, Économie politique du développement de l’enseignement du français en Chine au niveau universitaire Entre discours et réalités, Thèse de doctorat de l’Université de Montréal.

Boudreau Annette, 2016, A l’ombre de la langue légitime. L’Acadie dans la francophonie, Paris, Garnier.

Bretegnier Aude, 2016, Imaginaires plurilingues en situations de pluralités linguistiques inégalitaires, Vingt ans « au cœur et aux marges » de la sociolinguistique, Synthèse de HDR, Université du Mans.

Bretegnier Aude, 1999, Sécurité et insécurité linguistique. Approches sociolinguistique et pragmatique d’une situation de contact de langues : la Réunion, Thèse de doctorat nouveau régime, Université de la Réunion, UPRES-A 6058 du CNRS.

Bruneau Aurélie, 2015, Apprendre le français, s’approprier, s’intégrer au féminin dans le Val-de-Marne. Enjeux éthiques, politiques et institutionnels, thèse de Doctorat, Université de Tours.

Calvet, Louis-Jean, 2000, « La ville et la gestion in vivo des situations linguistiques », in Louis-Jean Calvet et Auguste Moussirou-Mouyama (éds.), Le plurilinguisme urbain. Langues et Développement, Didier Erudition et Institut de la Francophonie, pp. 11-30.

Campus France, 2020, « Les grandes tendances de la mobilité étudiante en Europe », Dynamiques régionales, n°2, https://ressources.campusfrance.org/publications/dynamiques_regionales/fr/dynreg_europe_fr.pdf.

Castellotti Véronique, 2017, Pour une didactique de l’appropriation. Diversité, compréhension, relation, Paris, Didier.

Chaudenson Robert, 2007, « La place de la langue française dans la francophonie », Hérodote, 2007/3 (n° 126), pp. 129-141.

Debono Marc, 2010, Construire une didactique Interculturelle du français juridique : approche sociolinguistique, historique et épistémologique, thèse de doctorat, Université François-Rabelais de Tours.

Fassin Didier, 2012, « Introduction. Frontières extérieures, frontières intérieures », Fassin D. éd., Les nouvelles frontières de la société française, La Découverte, pp. 5-24.

Feussi Valentin et Didier de Robillard (collaboration de Marie-Laure Tending), 2017, « « La francophonie » : prolégomènes à une perspective de la réception », Les « francophonies » africaines. Bilans et perspectives, Le français en Afrique n°31, pp. 15-43.

Francard Michel, 1993, L’insécurité linguistique dans les communautés francophones périphériques, Actes du colloque de Louvain-La-Neuve, 10-12 Décembre 1993, Volume 1, Louvain-La-Neuve, Peeters.

Kaufmann Vincent, 2000, Mobilité quotidienne et dynamiques urbaines, Lausanne, Presses polytechniques et Universitaires romandes.

Klinkenberg Jean-Marie, 2001, La langue et le citoyen. Pour une autre politique de la langue française, Paris, PUF.

Laforest Mario, Breton Gilles et David Bel (dir.), 2015, Réflexions sur l’internationalisation du monde universitaire : Points de vue d’acteurs, Cahier no1 du Réseau international sur la mondialisation de l’enseignement supérieur (RIMES), Paris, EAC.

Leconte Fabienne, 2018, « Diversité des appropriations langagières des adultes migrants. Penser les diversités linguistiques et culturelles » dans, Pierozak Isabelle, Debono Marc, Feussi Valentin et Emmanuelle Huver (s/dir.), Penser les diversités linguistiques et culturelles. Francophonies, formations à distance, migrances, Limoges, Lambert-Lucas, pp. 241-253., 2018. ffhal02348523.

Lima Stéphanie et Julie Picard, 2014, « Regards géographiques sur (l')« Ailleurs » », Bornstein Henri éd., Ailleurs. Le théâtre dans la cité questionne l’exil, Érès, pp. 105-123.

Lodge Anthony, 1993, Le français, histoire d’un dialecte devenu langue, Fayard.

Ouellet Pierre, 2003, L'Esprit migrateur, essai sur le non-sens commun, VLB éditeur, collection Le soi et l’autre.

Ricœur Paul, 1990, Soi-même comme un autre, Paris, Le Seuil.

Ricœur Paul, 1969, Le conflit des interprétations. Essai d’herméneutique, Paris, Le Seuil.

Vertovec Steven., 2006, « Super-diversity and its implications », Ethnic and Racial Studies, 30 (6).

Withol de Wenden Catherine, 2013, La question migratoire au XXIè siècle. Migrants, réfugiés et relations internationales, Paris, Presses de Sciences Po.

 

Comité scientifique

Bel David, Université Normale de Chine du Sud

Bretegnier Aude, Le Mans Université

Courtaud Léa, Université de Tours

Duchène Alexandre, Université de Fribourg

Dupouy Myriam, Le Mans Université

Feussi Valentin, Université d’Angers

Klinkenberg Jean-Marie, Université de Liège, Académie royale de Belgique

Laffitte Bouvier Béatrice, UCO d’Angers

Lebon Eyquem Mylène, Université de la Réunion

Leconte Fabienne, Université de Rouen Normandie

Maillard Nadja, Université d’Angers

Moise Claudine, Université Grenoble Alpes

Peigné Céline, INALCO Paris

Piriou Jérôme, Université d’Angers

Salam Louay Pierre, Le Mans Université

Tending Marie-Laure, Le Mans Université

Tirvassen Rada, University of Pretoria

Traisnel Christophe, Université de Moncton

 

Comité d’organisation

Valentin Feussi                      CIRPaLL – Université d’Angers

Marie-Laure Tending              CREN-Le Mans Université

Jérôme Piriou                         ESO – Université d’Angers

Léo Roy                                  doctorant, CIRPaLL - Université d’Angers

Mazé Julie                              doctorante, CIRPaLL - Université d’Angers

Poevai Lequerre                   doctorante, CREN - Le Mans Université

Mariem Ben Romdhane    doctorante, CREN - Le Mans Université

MOREAU Sylvain                  Master 2 LLPC - Université d’Angers

PINEAU Maëliss                    Master 2 LLPC - Université d’Angers



[i] Campus France, 2020, « Les grandes tendances de la mobilitéétudiante en Europe », Dynamiques régionales, n°2, https://ressources.campusfrance.org/publications/dynamiques_regionales/fr/dynreg_europe_fr.pdf.

[ii]  « Présentation de la stratégie d’attractivité pour les étudiants internationaux », discours du Premier ministre Édouard Philippe, 19 novembre 2018, https://www.gouvernement.fr/par tage/10704-presentation-de-la-strategie-d-attractivite-pour-les-etudiants-internationaux.

[iv]  « Une ambition pour la langue française et le plurilinguisme », dossier de presse du 20 mars 2018 : https://www.campusfrance.org/system/files/medias/documents/2018-03/20180322_Langue-francaise-plurilinguisme-et-plan-francophonie-toutes-les-mesures.pdf.

[v]  Ibidem.

[vi]  Rodrigue Landry, Téléjournal Acadie, 1er décembre 2008.

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